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31 mai 2007 4 31 /05 /mai /2007 23:01

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  NEVRALGIES
DU VISAGE ET
DE LA TETE 

 

 
 
POUR CEUX QUI NE SAVENT PLUS SAUF PEUT-ETRE QU’ILS NE SAVENT RIEN !!!
 
NEVRALGIE = DOULEUR
Les névralgies résultent de l'irritation d'un nerf à fibres sensitives. Leur topographie est celle du territoire de ce nerf ou de l'une de ses branches.
 
DIFFERENTES NEVRALGIES !
*     La névralgie faciale ou névralgie du trijumeau ou tic douloureux de la face ou névralgie épileptiforme.
C'est une atteinte du nerf de la sensibilité de la face, le nerf trijumeau , nerf crânien V, mixte sensitif et moteur possédant en outre des branches neuro-végétatives.
A la sortie du ganglion de Gasser, il se divise en 3 branches: - le nerf ophtalmique innervant notamment le front, la dure-mère et la partie supérieure de la tête
- le nerf maxillaire supérieur innervant la tempe et la pommette (nerf temporo-malaire), la partie centrale du visage (nerf sous-orbitaire) et la dentition de la mâchoire supérieure
- le nerf maxillaire inférieur innervant le bas du visage et la dentition de la mâchoire inférieure. La branche motrice du trijumeau appartient exclusivement au maxillaire inférieur (muscle masseter)
 
Dans plus de 50 % des cas, c’est une névralgie essentielle ( = sans cause connue ) due à des compressions du nerf de la sensibilité du visage, impossibles à mettre en évidence par les examens.
 
Les névralgies faciales liées à des maladies :
1.   Les tumeurs (neurologiques ou de la région bucco-dentaire (ORL)).
2.   Les malformations des vaisseaux présents sur le parcours de ce nerf.
3.   Les infections (région bucco-dentaire (ORL) et le zona (pendant l’infection et surtout les douleurs persistantes à distance de la poussée).
4.   La sclérose en plaques.
5.   La plupart des maladies touchant la région bucco-dentaire (ORL)…
Les signes et symptômes
Touche plutôt l'adulte. Douleur en général discontinue par des accès douloureux répétés de quelques secondes à minutes, de très grande intensité, comme des décharges électriques, des coups de couteau, un arrachement ou un broiement, au niveau d’un des trois territoires du visage. Entre ces paroxysmes douloureux, le malade ne souffre pas et il n’y a aucun trouble séquellaire de la sensibilité du visage. Cette période d'accalmie totale est plus ou moins longue. Les paroxysmes peuvent être spontanés ou plus souvent déclenchés par un mouvement (mastication, parole) ou par l'attouchement d'une zone très localisée (appelée zone gâchette ou trigger zone). Les douleurs sont extrêmement intenses, parfois insupportables.
 
*     Névralgie d’Arnold ou Arnoldalgie.
Douleur de type névralgique, paroxystique, en éclairs, comme une décharge électrique du nerf grand occipital, partant  latéralement de la partie haute de la nuque et remontant au dessus de l'oreille jusqu'à l'œil ; douleur atteignant les muscles du cou et le cuir chevelu. Elle apparaît spontanément ou est provoquée par une pression locale ou certains mouvements de la tête. Elle est due au blocage d’une vertèbre du cou, à une inflammation, à une lésion de la base du crâne ou encore à une syringomyélie.
 
*     Odontalgie idiopathique.
Douleur dentaire sans cause organique notable. Elle se sépare de l'algie faciale idiopathique par la localisation à une ou plusieurs dents, sans pathologie dentaire objectivable.La douleur est continue ou périodique mais sans paroxysmes. Les prémolaires et molaires sont le plus souvent concernées et le maxillaire plus que le mandibulaire.
 
*     Stomatodynie idiopathique.
Douleur de la muqueuse buccale sans cause organique. Une douleur continue, chronique, le plus souvent bilatérale, rarement accompagnée de dysesthésies localisées de la muqueuse bucco-pharyngée (langue, palais, gencives, lèvres, pharynx), mais sans aucune lésion visible.
 
*     L’Algie Vasculaire de la Face (AVF).
Céphalée (mal de tête) caractérisée par une douleur très violente (hyperalgique) exclusivement de la moitié de la face (œil, nez, oreille, dents, …).
 
 
DIFFERENTS SYMPTOMES
·         L'allodynie - une douleur causée par un stimulus habituellement non douloureux, tel qu'un effleurement
·         L'hyperesthésie - une réponse exagérée à un stimulus tactile, comme le contact des draps du lit sur la peau
·         L'hyperalgie - une réponse douloureuse exagérée à un stimulus moyennement douloureux
·         L'hyperpathie - une douleur qui persiste malgré l'arrêt du stimulus douloureux
·         La paresthésie et la dysesthésie - des sensations anormales et désagréables se manifestant par des picotements et des fourmillements
 
 
TRAITEMENT ALLOPATHIQUE
Le protocole en vigueur en médecine conventionnelle prévoie la prescription de médicaments antiépileptiques qui ont un degré d’action très variable mais qui présentent des effets secondaires importants parfois très mal supportés. Leur utilisation prolongée s’avère nuisible à long terme pour la santé. Ils ne sont pas une solution en soi puisqu’ils ne font que masquer la douleur sans avoir résolu la cause. Mais il y a bien d’autre techniques barbares si vous en redemandez !
 
L’APPROCHE CHIROPRATIQUE
Il convient avant tout d’éliminer toutes possibilités de tumeurs ou autre pathologie grave avant d’envisager un traitement Chiropratique. Cependant, même avec une composante vasculaire, temporomandibulaire, occlusive ou ORL les névralgies peuvent réponde de façon indirecte aux soins Chiropratique. Il ne faut donc pas être trop catégorique !
 
Névralgies d’Arnold et faciales essentielles répondent très bien aux ajustements Chiropratique de l’occiput ou des hautes cervicales. C’est un fait cela est connu et seul les patients l’ignorent souvent malheureusement
 
Je ne vais pas faire ici un exposé de neuroanatomie ni de biomécanique ni entamer une polémique comme j’ai vu sur de nombreux forums car c’est une perte de temps et je préfère le passer à aider les patients qui souffrent et souhaitent essayer de guérir !
 
J’entend déjà « mais je suis allé chez un ostéo ou un étio même un chiro » et bien…essayez-en un autre !!!
Deux compétences sont nécessaires : Identifier le bon niveau vertébral impliqué et pratiquer un ajustement mécanique suffisamment spécifique et profond pour réduire l’interférence. Le reste n’est que blabla. Cela parait trop simple, c’est pourquoi les patients cherchent la complication.
 
 
Pour guérir, il faut d'abord comprendre
pourquoi on est malade !
 
 

Bruno LECLERC

CHIROPRACTEUR

Diplômé “Doctor of Chiropractic”

du Cleveland Chiropractic College - U.S.A

Kinésiologie Appliquée

Bio-énergéticien

 

88 allée Fleming

76230 BOIS-GUILLAUME

 

02 . 35 . 61 . 24 . 13

06 . 08 . 02 . 28 . 59

 

Site : chiro.over-blog.net

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